Jeûne et cancer, les bienfaits

Le jeûne, une méthode empirique pour conserver une bonne santé ?

Je n’ai pas besoin de lire beaucoup d’ouvrages sur le sujet du jeûne pour comprendre qu’il y a un intérêt à le pratiquer. Comment une méthode vieille de plusieurs siècles et pratiquée à travers tout continent pourrait l’être autrement ?

Quand le corps est chargé d’humeurs impures, faites-lui supporter la faim : elle dessèche et purifie. Hippocrate

Je n’ai jamais pratiqué le jeûne de plus de 3 jours. Seulement le jeûne de 16 heures qui me permet de reposer mon colon paresseux ainsi que des inflammations dues à des aliments qui ne me conviennent plus vraiment (je suspecte le gluten…). Depuis plusieurs mois – bien avant que mon Cancer soit diagnostiqué – je songe à me renseigner sérieusement sur la pratique du jeûne car je sens l’appel. Le manque d’infos et le train-train quotidien à 100 à l’heure ne m’aident pas vraiment. Mais bon, quand on veut, on peut !

Je vous propose de retrouver dans cette page un concentré d’informations trouvées sur Internet et dans des livres.

 

Le jeûne thérapeutique et cancer : entre prévention et process de guérison

Voilà les avantages que j’ai trouvés à effectuer le jeûne, compilés ici d’une manière non exhaustive :

  • D’une manière générale, la pratique du jeûne serait bien évidemment plus intéressante dans un cadre préventif de lutte contre le cancer. Ci-après la conclusion d’études menées – entre autres – par le Dc Lacaze : « Nous l’avons vu, le seuil de réversibilité du cancer étant de l’ordre de 106 cellules (1 million), celui-ci n’étant atteint que 5 à 6 ans après son début, un cancer en formation court ainsi 5 à 6 fois le risque d’être détruit par les cures annuelles, ce qui est une marge de sécurité très large, précise le Dr Lacaze. Cette cure consiste en une réduction alimentaire, une supplémentation en vitamines et oligo-éléments, une bonne oxygénation et la prise d’anticancéreux ». Toute l’étude très intéressante ici : étude La prévention active du cancer
  • D’une manière générale encore une fois, notre alimentation est bien trop acide et devient un terrain parfait pour toutes sortes de pathologies dont le Cancer.La première étape de restriction alimentaire, avec réduction des matières grasses, du sucre et du sel, implique une période de jeûne relatif qui permet de diminuer la sollicitation métabolique des cellules de l’organisme, mais surtout qui induit dans l’organisme un état d’acidose.«L’acidose constitue un état défavorable au développement de la cellule cancéreuse, l’alcalose contribuant à son éclosion». René Reding.
  • Si vous êtes intéressés par le sujet de l’équilibre acido-basique, je vous recommande l’article du Professeur Joyeux, facile à lire et accessible à tous : équilibre acide-base
  • Le jeûne est un processus qui permet au corps d’éliminer des toxines qui s’accumulent dans notre organisme (et qui peuvent provoquer des pathologies très diverses).
  • Le processus est le suivant : nous mangeons et nous digérons. Cette phase de digestion est plus ou moins longue et complexe. Surtout quand notre corps n’a pas le temps de digérer correctement : grignotage, repas trop copieux, trop riche… ce qui est souvent le cas dans notre société de consommation et de malbouffe… Et comme notre corps est souvent occupé à digérer, il n’a pas le temps de déstocker toutes les toxines.
  • Le jeûne permet donc au corps de faire une pause, de se rééquilibrer et de permettre aux cellules d’agir en « mode éliminatoire ».
  • Le jeûne est une méthode de désintoxication naturelle qui permet aussi l’élimination des déchets venus de notre environnement polluant (alimentation, consommation de stimulants, pesticides, engrais, médicaments…), permettant ainsi un renouveau physiologique, psychologique et vital (énergie vitale).
  • Jeûner est un processus opératoire naturel : l’animal malade jeûne spontanément, se met au repos et parfois même se purge.
  • L’enfant malade jeûne dès qu’il est fiévreux ou mal portant… c’est la Nature qui parle ! La grande machinerie épuisante de la digestion s’arrête pour laisser la possibilité au corps de réparer ses fonctions ou organes défectueux !

Conclusions :

La physiologie du jeûne est aujourd’hui bien connue et confirme en tous points le bon sens populaire ou la sagesse des anciens. En mettant le corps au repos, le jeûne annule les efforts digestifs, mécaniques, sécrétoires et nerveux.L’organisme économise ainsi une quantité insoupçonnable d’énergie et peut alors la consacrer à ses fonctions de purification, d’élimination, de filtrage et de réparation. Nous entrons dans les processus de guérison, intuitive et naturelle, moyen d’épanouissement et d’harmonie.

 

Jeûnes thérapeutiques : les contre indications

Contre-indications « absolues » du jeûne :

  • Diabète maigre- Grossesse (jeûne de plus de 24h)
  • Malade épuisé, dévitalisé, sous-vital
  • Peur du jeûne
  • Malade sous médication chimique lourde (l’autolyse provoque un relargage massif des molécules chimiques amassées dans les tissus : iatrogénicité incontrôlable !)
  • Myopathies
  • Néphropathies
  • Cancers et toutes maladies lourdes si le potentiel énergétique est insuffisant pour enclencher l’autolyse (pas de guérison possible sans un minimum de force vitale)

Contre-indications « relatives » du jeûne :

  • Hypotension artérielle non chronique
  • Maigreur installée (bien que des jeûnes courts puissent stimuler des reprises de poids)
  • Névroses dépressives, anxieuses, boulimie, anorexie
  • Travailleurs de force
  • Cirrhose évolutive
  • Tuberculose évolutive